Il faisait beau dès le samedi à Mayenne, mais sous le stand du Damier d’Armor, c’était plutôt avis de tempête.
La première session d’essais libres avait plutôt bien commencé puisque les problèmes de Lohéac avaient été gommés : la voiture tournait mieux.
Elle s’inscrivait enfin dans les virages.
La seconde session était l’occasion de procéder aux réglages d’amortisseurs adaptés au nouveau comportement de la voiture, mais un peu de poussière, deux roues hors de la trajectoire et quatre qui bloquent, le résultat est sans appel à Mayenne : le rail. Rotules, cardan, triangles HS et longerons pliés.
Les mécanos ont réagi vite. Au lieu de déjeuner, ils ont soudé, redressé et remplacé…
Une séance d’essais chronos pour reprendre confiance et un temps en conséquence : 10ème.
L’objectif maintenant est de bien figurer dans la 1ère manche !
Pascal part avec Jean-Francois Bargueden, Céline Ménier, Yves Gallais et Mickaël Poirier.
Mauvais départ. La voiture ne s’arrache pas de la ligne en première, mais dès le deuxième rapport enclenché, la Focus rattrape son retard et arrive au niveau de la 307 de Bargueden au bout de la ligne droite. Pascal tente de s’insérer à l’intérieur, le museau de la Focus vient caresser la poupe de la 307 mais cette manœuvre sera fatale, la voiture part en tête à queue et s’immobilise à quelques centimètres du rail.
Le temps de reculer et repartir, les adversaires se sont envolés.
Le 12ème temps obtenu ne surprend personne.
Désolé pour la mauvaise qualité du son, mais en fin de saison le matériel vidéo est fatigué…
Dimanche matin, tout le monde à l’intention de retrouver une place plus honorable. Le warm-up remet le pilote en jambes et le 8ème temps rassure toute l’équipe : ça remonte.
Reste à confirmer dans la deuxième manche. Pascal s’aligne confiant et au feu rouge, rebelote. La voiture ne veut pas s’arracher de la grille.
Mal parti mais belle remontée. Pascal avale successivement Gallais, puis Ménier et s'attaque à Bargueden qui est à sa portée. Mais cette manche sera elle aussi fatale au demi-train avant-droite. Dans le tour joker qui a vu beaucoup de casse ce week-end, la Focus flirte d’un peu trop près avec le haut talus en terre. Fin de la manche, retour en dépanneuse…
Pour les mécanos, ce sera rotule à l’apéro, pivot en entrée, cardan en plat de résistance et triangle en dessert.
Félicitons nos mécanos car tout le monde est élogieux envers ceux de David Meslier, mais les nôtres ne sont pas restés à rien faire à Mayenne. Bravo !
La troisième manche est décisive (pour les finales et le moral). Nous avons essayé de résoudre les problèmes de départ. La voiture part mieux mais ce n’est pas encore ça. La distance perdue dans les premiers mètres est compensée par la puissance et le couple du moteur. Pascal se retrouve derrière Meslier et le prend en chasse. C’est le meilleur lièvre ! Une manche sans accroc à part un freinage un peu tardif, une bonne gestion du tour joker et un 6ème temps pour récompense.
Tous ces déboires nous relèguent en deuxième ligne de finale B, entre et derrière Jean Juin et Bargueden. Le départ s’améliore encore mais ne nous permet pas de sortir devant. Le billet pour la grande finale sera attribué à Jean Juin et nous serons finalement classés à la 7ème place suite au déclassement de Knapick, discutable… mais c’est une place de gagnée.
Pour conclure, tout le monde dans l’équipe attendait beaucoup de ce week-end mayennais mais les aléas de la course en ont décidé autrement, et puisque nous sommes d’éternels optimistes, nous vous donnons RDV à Dreux où nous ferons encore et toujours mieux.
On dit que l’espoir fait vivre, mais sous le auvent du Damier d’Armor, c’est la passion qui fait vire, c’est la passion du Rallycross.
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